maison : il s'agit de la descendance,
de la lignée d'une famille noble.
manuscrit : texte écrit à la main et dont il n'existe
qu'un seul exemplaire
mariage prescrit : détermine le ou la partenaire
qu’il faut épouser, en règle générale le cousin (ou
la cousine) croisé.
mariage « arabe » : mariage avec la cousine parallèle
patrilinéaire.
marraine : femme qui tient un enfant au baptême
marâtre : autre épouse du père
matronyme : nom de famille transmis par la filiation
maternelle
mentions marginales : report du résumé d'un acte
en marge d'un autre acte
métayer : locataire d'une exploitation dont le loyer
consiste en une part de la récolte.
microfilm ou microfiche : document composé de
signes alphanumériques et de formes, mais miniaturisés
de façon à pourvoir être stockés sur un petit espace
et lus à partir d'un appareil optique grossissant.
minutes notariales (du latin minutus = petit)
: c'est
la rédaction définitive d'un acte; c'est un original. Rédigés par les notaires, conservés à l'étude ou
transmis aux archives départementales, on peut y trouver
: contrats de mariage, testaments, partages, donations
entre vifs, reconnaissance d'enfants natureks, tutelles,
actes de notoriété, actes de ventes, etc...Le dépôt
des minutes de plus de 100 ans est obligatoire depuis
1979 (sérieE) mais n'est pas encore achevé, consulter
le fichier des notaires aux archives départementales,
pour déterminer l'étude ayant succédé à l'étude originale,
et consulter les services des Archives pour savoir si
les minutes ont fait l'objet d'un dépôt ou non. On l'appelle aussi protocole ou parfois brève.
minutier : ensemble des minutes des actes notariés
rédigés par un même notaire. Est conservée par le notaire
dans le minutier (notariat du Midi), souvent en liasses
dans le notariat septentrional.
mitriennal ou mitrienal : maire mitriennal, mitriennal
alternatif ou alternatif mitriennal, receveur alternatif
mitriennal... mitrennal est souvent utilisé dans les
provisions d'offices. Pourrait signifier "la moitié
de 3 ans".
monographie : étude d'un sujet précis : personnage,
région, événement historique
mormons : appellation courante pour "Eglise
de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours".
Propose à ses fidèles le baptême a posteriori de leurs
ancêtres, d'où l'importance fondamentale de la généalogie
pour les Mormons. Ils microfilment les archives dans
le monde entier.
naturel : se dit d'un enfant né de parents non mariés
ensemble.
neveu (nièce) à la mode de Bretagne : fils(fille)
du cousin germain ou de la cousine germaine
NMD : Naissances, Mariages, Décés. Actes de l'Etat
Civil, depuis 1792. Ont remplacé les BMS
nobiliaire : catalogue de familles nobles.
noblesse : état obtenu par décision du pouvoir central
pour service militaire ou administratif rendu au royaume
ou à l'empire. L'aristocratie (du grec "meilleur") est
à l'origine une forme de gouvernement où le pouvoir
souverain appartient à un petit nombre de personnes
et particulièrement à une classe héréditaire. Contraire : Roturier : qui n'est pas noble.
norme gedcom : acronyme de Genealogical Data Communication.
Format normalisé de fichier de données facilitant le
passage d'un logiciel de généalogie à l'autre.
notaire : officier public établi pour recevoir des
actes et contrats, personne chargée par l'état de la
rédaction, de l'authentification et de la conservation
des conventions conclues entre des particuliers
obiit : enfant mort-né. Parfois employé, en marge
d'actes de baptême pour mentionner des décès intervenus
quelques semaines plus tard et dépourvus d'acte de sépulture.
Si la mort survenait peu de temps après la naissance,
l'indication de ce terme en marge "dispensait"
le prêtre de dresser un acte de sépulture; il faut noter
que ce terme latin était employé même lorsque les actes
étaient rédigés en français. Existe sous forme abrégée
soit "ob" soit tout simplement "o"
(dans les nécrologes, livre tenu pour inscrire les défunts
qui avaient donné des fonds pour dire une messe le jour
de leur anniversaire de décès). Dans certains actes
de sépulture : "obiit in sanctae ecclesiae communione"
= il est mort dans la communion de la sainte église. Forme du verbe latin obeo qui sous sa forme intransitive
signifie périr, mourir. "obiit" il est mort.
ondoiement : c'est un peu comme un baptême (mais
en l'absence d'un prêtre). Il est autorisé quand un
enfant est en danger de mort. Il a les mêmes effets
que le baptême. Cette pratique fut introduite au XVIIe
et XVIIIe siècle. L'ondoiement est ensuite complété,
quelques semaines ou quelques mois plus tard, par les
autres rite, avec parrain, marraine, cloches, repas
de famille et dragées. Les nouveaux nés de la maison
royale étaient ondoyés à la naissance, puis, parfois
de longue années plus tard, baptisés. Cérémonie : l'eau
doit être versée sur la tête de l'enfant accompagnée
de la formule "je te baptise au nom du Père et
du Fils et du Saint-Esprit". L'enfant ondoyé, lavé du péché originel, peut aller
au Ciel, tandis qu'un enfant mort avant d'avoir pu être
ondoyé (ou baptisé) va dans les Limbes.
onomastique : étude, science des noms propres (et
spécialement des noms de personnes). Voir anthroponymie.
obituaire : livre où l'on inscrivait le nom des défunts
dont on devait faire mémoire à une date donnée ou pour
lesquels on devait célébrer une messe anniversaire.
ordonnance de Blois (1579) : création des registres
de mariage, décès et publication des bans.
ordonnance de St-Germain-en-Laye (Code Louis) (1667)
: tenue des registres en deux exemplaire dont l'un est
déposé un au greffe. Uniformisation de la rédaction
des actes - Signature des parrain et marraine pour les
baptêmes, des conjoints et des témoins pour les mariages
et de deux des parents pour les sépultures.
paléographie : science consacrée à l'étude des écritures
anciennes. Vous vous en apercevrez très vite, certains
officiers de l'état-civil, lorsqu'ils transcrivaient
les actes, formaient de véritables pattes de mouches
sur le papier.
parenté : relation entre des personnes déterminée,
soit par des lois biologiques soit par des règles sociales
ou juridiques ; relation existant entre le probant et
la personne qui lui est apparentée ; ensemble des apparentés. · patrilinéarité
: filiation par l’homme · matrilinéarité
: filiation par la femme · bilinéarité
: filiation à la fois par les hommes et par les femmes · systèmes
élémentaires désigne les société qui réglementent la
catégorie d’individus que l’on ne doit pas utiliser,
mais qui prescrivent aussi le mariage avec les parents.
Sociétés à déterminant mécaniques et à règle positive. · systèmes
complexes se contente de règles négatives qui laisse
en apparence le choix du conjoint à condition qu’il
ne soit pas fixé sur un consanguin. · échange
restreint : une femme est donné à un groupe qui redonne
lui-même une femme en échange · échange
généralisé : il y a échange généralisé lorsqu’il n’y
a pas réciprocité entre les lignages. · atome
de parenté : élément constitué par l’époux et l’épouse
et leurs enfants. C’est l’ensemble dans lequel se trouvent
les trois fonctions de la parenté (alliance, filiation
et consanguinité) · patrilocal
: la femme s’installe chez les parents de son mari · matrilocal
: le mari s’installe chez les parents de sa femme · virilocal
: la femme s’installe dans la maison d’un proche parent
de son mari · uxorilocal
: le mari va vivre à proximité des parents de son épouse · néolocal
: le couple élit domicile dans un lieu différent de
celui où il vivait avant le mariage · avuncolocal
: le couple va vivre avec un oncle maternel du mari
(ou à proximité) · évitement
: on s’efforce de garder des distances avec les autres
parents, pouvant aller jusqu'à l’évitement complet (gendre/belle-mère) · parenté
à plaisanterie : concerne souvent des individus pouvant
entrer en conflit. Les deux personnes doivent se moquer
et s’ insulter parce que l’autre est censé être un autre
soi-même. · moitiés
: lorsque la société se divise en deux groupes mutuellement
exclusifs de sorte que tout individu appartient nécessairement
à l’un ou l’autre en vertu d’une parenté conventionnelle,
elle est organisée en moitiés. Elle sépare les individus
de sexe opposés en conjoints possibles ou prohibés.
Les moitiés sont toujours exogames. · lévirat
: en cas de décès du mari ; la veuve épouse un des frères
du mari défunt · sororat
: en cas de décès de l’épouse, le veuf épouse une soeur
de sa femme défunte. · polyginie
: mariage d’un homme avec plusieurs femmes · polyandrie
: mariage d’une femme avec plusieurs hommes. · terminologie
de parenté manière dont on désigne les personnes composant
la famille. Elle peut être descriptive ou classificatoire.
La première classe les différents parents à partir de
ego, la seconde donne des indications sur la composition
sociale de la parenté. · terme
descriptif permet de situer les parents par rapport
à ego en employant huit termes :frère/soeur (consanguinité)
; époux/épouse(alliance) ; fils/fille et père/mère (filiation). · terme
classificatoire manière dont ego nomme ses parents ;
c’est un terme d’adresse. Le frère du père peut être
appelé oncle ou père selon le système de parenté.
parenté biologique : c’est la parenté par le sang
ou parenté réelle
parenté sociologique : c’est l’appartenance à un
groupe ; le mode d’appartenance à ce groupe n’est pas
défini
parenté élective : c’est l’appartenance à un groupe
fait par choix volontaire (serment, adoption, etc.)
parentèle : ensemble des personnes auxquels le probant
reconnaît le statut d'apparenté. groupe de parenté se
définissant à partir des relations d’un individu avec
l’ensemble de ses parents, issus de toutes les lignes
et non d’une seule (lignage).
patronyme : nom de famille, commun aux descendants
d'une famille. Son utilisation date du XIIIe et XIV
siècle
petit cousin : cousin autre que cousin germain
pièce d'archives : plus petite unité archivistique
indivisible ; elle peut être constituée d'une ou de
plusieurs feuilles (un contrat de mariage, une lettre,
etc.), d'un cahier, d'un registre.
polyphylétique : se dit à propos d'un patronyme sans
unicité ou à souches multiples sans réelles relations
familiales entre les souches.
postérité : les descendants d'une personne. On dit
souvent "sans postérité", c'est à dire sans
descendance.
prénom : partie du nom de personne servant à distinguer
les personnes d'une même lignée agnatique
probant : celui qui fait sa généalogie ascendante.
Autrefois, il s'agissait d'une personne devant donner
des preuves de noblesse. Les généalogistes utilisent
de préférence le terme "De cujus".
proverbe du généalogiste : "un vieillard qui
meurt, c'est une bibliothèque qui brûle". Exprime le fait
que la première règle du généalogiste est d'interroger
les personnes âgées.
puîné (puisné) : tout enfant né après l'aîné, à l'exception
du benjamin. Voir aîné, cadet et benjamin.
pupille de l'Etat : enfant abandonné, jadis devant
le "tour" d'un hôpital.
pupille de la Nation : orphelin de guerre (loi du
27 juillet 1917 en application). Les enfants de pères
tués à la guerre ou mutilés ou ayant des blessures avec
séquelles importantes étaient adoptés par la Nation
avec une prise en charge totale.
quartier : Ne s'emploie que pour la noblesse. Synonyme
d'ancêtre. Ensemble des ancêtres composant une même
génération avec une connotation de fierté sur l'origine
noble de ces ancêtres.
recensement : dénombrement ordonné par l'État de
la population résidant sur son territoire à une date
précise. Le premier recensement date de 1774 (plus complets
à partir de 1836). Depuis 1945 les communes n'ont plus
l'obligation de verser aux Archives départementales
un exemplaire des listes nominatives de recensements.
registres paroissiaux : ensemble des actes de baptême,
mariage et sépulture (B.M.S.) jusqu'en 1792. Appelés
aussi "registres de catholicité" car il ne
concernent que les adeptes de la religion catholique.
Il est rare d'en rencontrer datant d'avant 1600 car
l'exemplaire unique des époques antérieures a dû traverser
l'histoire en évitant les rongeurs, les insectes, les
incendies, les pillages, l'humidité et surtout l'indifférence.
Ils contiennent les actes de baptêmes, mariages et sépultures
d'où l'abréviation de BMS. Ils étaient rédigés par les
prêtres au niveau de chaque paroisse.
remué de germain : Cette expression signifie "cousin
issu de germain"
régime matrimonial : ensemble des règles gouvernant
les intérêts pécuniaires des époux
registre d'Etat Civil : registre tenu par un officier
civil et servant à l'enregistrement de la naissance,
du mariage et du décès des citoyens
représentation circulaire / horizontale/ verticale
: arbre généalogique ayant des formes spécifiques
rôle : registre permettant le recensement des personnes
dans un but bien précis. Il y avait par exemple le rôle de feux qui permettait
de recenser le nombre de chargés de famille (de foyer)
: appelé aussi dénombrement de feux. Il y avait aussi le rôle de taille ou de contribution
qui se chargeait de recenser le nombre de futurs imposés
ou aussi le rôle d'équipage ou de montre qui dénombrait
les hommes astreints à un service militaire ou maritime.
série : subdivision de classement identifié par une
lettre. Ensemble d'archives déterminé de manière conventionnelle
soit d'après la matière (ex : série O consacrée à l'administration
communale), soit d'après la période (ex: série L consacrée
à l'ensemble des fonds administratifs et judiciaires
du département pendant la période révolutionnaire),
soit d'après la provenance.
-
Archives d’Ancien Régime.
SERIE A - Actes du pouvoir souverain: édits, ordonnances,
lettres patentes. Domaine public: domaine royal, apanage
des princes.
SERIE B - Cours et juridictions. Parlements: fonds
considérables auxquels sont souvent jointes les archives
des cours souveraines antérieures à l'établissement
du Parlement. Bailliages et sénéchaussées. Chambre des
comptes: enregistrements, hommages, comptes, pièces
justificatives. Cours des aides. Cours des monnaies.
Juridictions inférieures, parfois particulières à la
région.
SERIE C - Administrations provinciales. Intendances,
subdélégations, élections, bureaux de finances. Etats
provinciaux.
SERIE D - Instruction publique. Universités et collèges
(registres d'inscriptions, comptabilité). Académies
et sociétés savantes.
SERIE E - Féodalité: titres de familles et de communautés.
Notariat. Corporations, confréries, sociétés laïques.
Etat civil: registres paroissiaux versés par les communes
et doubles des registres d'état civil, l'original étant
conservé dans les archives communales. Ces registres
sont classés par commune et par ordre chronologique.
SERIE F - Pièces diverses: manuscrits, fragments,
fonds de familles.
-
Archives ecclésiastiques.
SERIE G - Clergé séculier. Il y a lieu de les compléter
par l'examen des archives que les églises, les chapitres
et les paroisses ont pu garder et qui sont parfois conservées
dans des bibliothèques. Archevêchés et évêchés (cartulaires,
terriers, comptes). Chapitres, officialités, chancelleries
épiscopales (registres de délibérations et d'enregistrement).
Séminaires (domaines, administration). Collégiales (registres
de délibérations capitulaires). Paroisses, fabriques,
chapelles, aumôneries, etc. (biens, bâtiments).
SERIE H - Clergé régulier. Abbayes et prieurés (cartulaires,
titres, statuts, actes de juridiction, mense, temporel,
fiefs, etc.). Hospices et maladreries
-
Archives modernes.
SERIE K - Lois, ordonnances et arrêtés : collection
des publications officielles, registres des décisions
du préfet et du Conseil de préfecture.
SERIE L - Administration et juridictions de l’époque
révolutionnaire. Lois et décrets (publies ou copies).
Délibérations des conseils ou directoires de département
ou de district. Délibérations des municipalités cantonales.
Registres de correspondance. Sociétés populaires. Comités
de surveillance.
SERIE M - Personnel et administration générale.
SERIE N - Administration et comptabilité départementales.
SERIE O - Administration et comptabilité communales.
SERIE P - Finances, cadastre, postes, eaux et forets.
SERIE Q - Domaine: vente de biens nationaux, séquestre
d'établissements religieux et de biens d'émigrés ou
d'étrangers à l'époque révolutionnaire.
SERIE R - Guerres et affaires militaires.
SERIE S - Travaux publics.
SERIE T - Instruction publique, sciences et arts.
SERIE U - Justice.
SERIE V - Cultes.
SERIE X - Etablissements de bienfaisance.
SERIE Y - Prisons et mendicité.
SERIE Z - Affaires diverses.
sigillographie : science consacrée aux sceaux.
souche : personne qui a donné naissance à une lignée
ou, parfois, lieu d'origine d'une lignée.
Sosa : terme simplifié et usuel pour Sosa-Stradonitz
Sosa - Stradonitz : système de numérotation utilisé
pour une généalogie ascendante (la plus utilisée). Attribue
à chaque ascendant un numéro : Vous portez le n°1, votre
père porte le n°2, votre mère le n°3, votre grand-père
paternel porte le n°4, votre grand-mère paternelle porte
le n°5...
source : origine (d'une information). Nuance : Document,
texte original.
Unité matérielle distincte (par la date, par le lieu,
par l'auteur ...) renfermant un renseignement.
tables annuelles ou tables décennales : listes alphabétiques
récapitulatives dressées à la fin de chaque année (ou
groupe de 10 ans) reprenant tous les actes d'état civil
enregistrés dans une commune. Chacun des actes d'état
civil y est inscrit. Dans les dépôts d'archives nationales
[Archives Départementales ou AD], la consultation des
tables décennales permet d'accéder directement aux actes.
Chacune de ces tables contient les données NMD pour
une période de 10 ans d'où leur appellation. Y sont récapitulés le nom, la date et le numéro d'ordre
de chaque acte. Si une table est présente dans un volume
d'acte d'état-civil, sa consultation évite de parcourir
plusieurs dizaines ou centaines de pages. Les tables permettent aussi de découvrir les parents
proches d'un ancêtre (frères, sœurs, fils ou filles). témoignages : témoignages, souvenirs, entretiens.
On ne prendra jamais assez de notes, elles ne seront
jamais trop précises. Une photo avec un personnage non
identifiable n'a plus de valeur. N'attendez pas que
la grand-mère soit malvoyante pour lui demander de nommer
les individus d'une photo.
toponymie : Science recherchant l'origine des noms
de lieux (ou toponyme)
transcription : consiste à traduire un acte ancien
et/ou à résumer cet acte.
trisaïeux :
arrière-arrière-grands-parents (ou parents
des arrière-grands-parents).
utérin se dit d'enfants nés de la même mère et de
pères différents. Ex: frère utérin.
Villers-Cotterêts : ordonnance de 1539. Obligation
est faite aux curés du Royaume de tenir un registre
des baptêmes, mariages et sépultures. Il a fallu un
siècle avant que l'ordonnance soit respectée à peu près
partout... Sera remplacé par le registre d'état civil à la révolution. Entre le 10 et le 15 août 1539, François 1er signe
à Villers-Cotterêts une ordonnance de 192 articles.
Capitale pour l'avenir de la France, cette ordonnance
établit que tous les actes légaux et notariés seront
désormais rédigés en français en remplacement du latin.
L'ordonnance a été rédigée par le chancelier Guillaume
Poyet. Grâce à elle, le peuple a ainsi accès aux documents
administratifs et judiciaires,... sous réserve qu'il
parle la «langue d'oïl» pratiquée dans le bassin parisien
et sur les bords de la Loire. L'article 111 énonce :
«Et pour ce que telles choses sont souvent advenues
sur l'intelligence des mots latins contenus dans lesdits
arrêts, nous voulons dorénavant que tous arrêts, ensemble
toutes autres procédures, soit de nos cours souveraines
et autres subalternes et inférieures, soit de registres,
enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments,
et autres quelconques actes et exploits de justice,
ou qui en dépendent, soient prononcés, enregistrés et
délivrés aux parties, en langage maternel et non autrement». L'édit royal consacre le rôle unificateur de la langue
française et institue ce qui deviendra l'état civil
en exigeant des curés des paroisses qu'ils procèdent
à l'enregistrement des naissances, des mariages et des
décès.
vocable : nom du saint auquel une église doit son
appellation (ex : cette église est placée sous le vocable
de Saint Pierre)
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