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Conseils pour la randonnée |
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| On
a trop souvent tendance à oublier que la montagne n'est pas un stade,
un parc d'attraction, ou une salle de sport où tout est sécurisé,
réglementé et agencé pour.
La montagne est avant tout un espace
sauvage sans aucune sécurité, une route vivante pavée de pierres
instables, un sol glissant, des falaises sans garde-fou, une visibilité
parfois nulle et une météo aux sautes d'humeur imprévisibles. La montagne est un
escalier géant aux marches inégales et capricieuses…
En
dépit d'un aspect faussement tranquille, la randonnée en montagne
n'est donc pas un loisir anodin et il convient d'en
respecter toutes les règles de prudence.
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La
préparation physique
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Se
lancer à l'assaut des cimes, même les plus inoffensives, après avoir
mené 11 mois de vie sédentaire est une erreur qui risque de gâcher le plaisir de la
randonnée. Au mieux des douleurs, des courbatures,
l'épuisement… Au pire, l'accident…
Il
est important, dans les mois qui précèdent les vacances de s'adonner
à une petite activité régulière avec deux objectifs essentiels : augmenter le
souffle et
l'endurance et renforcer la musculature des jambes. Vélo (extérieur
ou d'appartement), footings, musculation (cuisses et
abdominaux) seront les atous minimum pour une bonne préparation.
Il
ne faut pas oublier qu'en altitude l'oxygène est moindre et que
l'organisme s'en trouve affaibli (une petite dose d'aspirine avant
le départ peut aider à combattre le mal des montagnes, mais l'aspirine
n'y suffira pas si vous n'avez aucune préparation).
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| La
préparation matérielle
Il est hors de question de s'aventurer là-haut
en espadrilles, sans eau,
sans provisions ni vêtements de secours.
Même pour un petit circuit de quelques heures, le sac à dos devra
contenir un bon litre d'eau fraiche, des provisions de bouche (pas forcément
abondantes mais surtout énergisantes) un pull (même en pleine canicule),
un vêtement de pluie, des lunettes de soleil, une casquette, une
carte IGN, une boussole, un couteau,
de la crème solaire (les UV sont plus puissants en altitude), une
couverture de survie, une lampe frontale et surtout un téléphone
portable bien rechargé…
Tout
ceci ne pèse pas bien lourd dans le sac (sauf le litre d'eau, bien
sûr) et représente un minimum raisonnable pour faire face aux rigueurs
des sommets.
Ni espadrilles ni baskets, vous aurez aux pieds des chaussures
adaptées à la marche en montagne (et d'une demi-pointure trop grandes
pour que les orteils ne soient pas meurtris dans les
descentes)
ainsi que des chaussettes adéquates.
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| La
préparation du circuit
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| Consultez la carte afin de bien préparer le circuit et d'éviter
les erreurs d'aiguillage. Se tromper de route en voiture n'est pas
drôle, se tromper de route en montagne est catastrophique. N'hésitez pas à demander conseil auprès
des autochtones ou d'autres randonneurs.
Consultez la météo
et n'hésitez pas à repousser votre sortie si le temps ne s'y prête
pas vraiment.
Partez suffisamment tôt afin d'être sûr de
rentrer bien avant la nuit tombante (programmez un retour vers 16 heures
de façon à vous laisser une bonne marge de sécurité)
Et
surtout, très important : informez toujours quelqu'un de l'endroit précis
où vous allez. Si vous ne rentrez pas à l'heure, on saura
ainsi où vous rechercher !
Et
ne
laissez pas vos détritus sur les sommets, c'est plus
sympa de les redescendre avec vous.
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Et
n'oubliez jamais que le bon montagnard
n'est pas celui qui atteint
le sommet coûte que coûte,
mais celui qui sait rebrousser chemin
quand il en est encore temps !
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